Décontamination de la fonderie Saint-Germain

Contexte

Le 4 décembre 2019, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a publié deux rapports environnementaux décrivant les risques liés à la contamination de l’ancienne fonderie Saint-Germain, située à Saint-Edmond-de-Grantham, au Québec, en réponse à une demande d’accès à l’information.

Réponse suggérée

Si on insiste sur la contamination de surface et les risques qu’elle pose :

Si on insiste sur la contamination des eaux souterraines :

Historique

Située à Saint-Edmond-de-Grantham, la fonderie Saint-Germain, au Québec, a fonctionné de 1977 à 2006. Pendant cette période, elle a traité des rebuts métalliques, ce qui a entraîné une accumulation de contaminants comme des métaux, des dioxines et des furanes.

En juillet 2010, le gouvernement du Québec a informé SPAC que le site de l’ancienne fonderie Saint-Germain avait été transféré à la Couronne en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. Selon cette dernière, lorsque des entreprises font faillite (et qu’aucun propriétaire n’est identifié), la Couronne (SPAC) devient le gardien de dernière instance.

En septembre 2016, SPAC a attribué un contrat de 9,8 millions de dollars à GPEC International pour l’assainissement environnemental du site.

Les travaux de décontamination de l’aire de travail de l’ancienne fonderie ont été achevés en mars 2019. Le nivellement du sol, le nettoyage et la plantation d’arbres ont été terminés en août 2019.

Au cours de la décontamination, SPAC a découvert une contamination de surface sur le site de l’ancienne fonderie et dans les limites extérieures de celle-ci, et en a avisé l’autorité provinciale responsable.

L’eau souterraine est contaminée sur le site de l’ancienne fonderie, mais cette eau n’est pas utilisée comme eau potable. L’eau potable des puits des voisins n’est pas contaminée. La qualité de l’eau potable de ces puits fait l’objet d’un suivi annuel par la province.

En août 2019, SPAC, la municipalité, la province et ses autorités sanitaires se sont engagés à travailler en collaboration dans le cadre d’autres analyses effectuées par SPAC et le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) pour confirmer l’étendue de la contamination aéroportée.

Les premiers résultats de l’analyse complémentaire de SPAC ont confirmé la présence d’une contamination aéroportée aux limites extérieures de l’ancienne fonderie. Les résultats de l’analyse de la province sont attendus à l’hiver 2020. Les propriétés voisines, qui relèvent de la compétence provinciale, pourraient être contaminées.

Le 2 décembre 2019, SPAC, le MELCC, l’autorité sanitaire provinciale et la municipalité ont tenu une réunion pour informer les personnes qui habitent autour de la fonderie de la contamination de surface présente aux limites extérieures du site. Une deuxième rencontre pourrait être organisée à l’hiver 2020, une fois les résultats du MELCC obtenus.

Le 4 décembre 2019, les rapports demandés par le biais de la demande d’accès à l’information ont été communiqués au requérant.

Date de modification :